Parc zoologique de Fréjus Un écrin de biodiversité

Mission 3 : Travail de protection 20 juin 2018

Travail de protection

La protection des animaux passe bien sûr par l’information et l’éducation mais également par nos actions concrètes en Parc Zoologique et sur le terrain. La protection se fait au niveau local par la protection de la biodiversité (voir article sur la biodiversité) mais également la protection de la biodiversité dans les pays d’origine de nos animaux (éviter toute consommation d’huile de palme, ne pas acheter d’animaux sauvages protégés par la loi de Washington, ne pas acheter d’ivoire, …).

La protection c’est aussi la reproduction au sein du parc zoologique des populations d’animaux en voie d’extinction (ara ararauna, lémuriens, mangabeys, siamangs, chèvres Girgantana, cobe de Lewche, …). Nous sommes récompensés chaque année par les nombreuses naissances (voir la rubrique pouponnière).

La protection c’est aussi la conservation d’un patrimoine génétique. Les reproductions ne sont pas faites de manière anarchique mais en fonction des filiations et de la génétique des animaux. Des échanges entre parcs zoologiques sont alors organisés en France et en Europe ainsi que la constitution de banque de cellules de la reproduction (ovules, spermatozoïdes). La mission la plus importante pour les animaux est celle de recherche. Elle se réalise à divers niveaux :

– Par sa proximité avec les animaux et son travail de long terme avec eux, les soigneurs étudient le comportement des pensionnaires (observation directe, réalisation de photos et de films, travail d’éthologues d’observation du comportement) et découvrent certains aspects ou caractéristiques non encore observés en milieu naturel

– Des échanges entre parcs zoologiques d’expériences et de nouveautés, soit par des contacts réguliers soit lors de formations, avec des parcs français, européens ou d’autres continents

– Des relations étroites et constructives entre vétérinaires et soigneurs animaliers

– Des voyages dans les pays d’origine des animaux et des contacts avec les personnes « sur le terrain »

– Des travaux de recherche réalisés en collaboration avec plusieurs types d’établissements et de modes de vie (captivité, semi-liberté, en réserve ou libre dans le pays d’origine)

– Des recherches dans l’amélioration du bien-être animal (vaccins, prévention, alimentation, aménagement, enrichissement, …) (voir les articles dédiés spécifiquement à ces sujets)

– Des collaborations avec des étudiants du lycée à la thèse (construction d’enclos, supplémentations alimentaires, impact du public sur les animaux, …)

C’est ainsi qu’en connaissant mieux l’animal en captivité, malgré quelques différences dues à son mode de vie, cela permet d’instruire les scientifiques sur le terrain ou toute personne qui travaille avec des animaux en pleine nature. Et bien sûr, d’améliorer sans cesse la durée et la qualité de leur vie parmi nous !